âmes sensibles...

Ils ont rétabli la Question !

Attrape moukis : n. m., d'origine latine (attrapus) et grecque (moukos).
Instrument de torture dont on trouve trace dans les civilisations pré-incas. Le concept initial (tige de bambou) a fortement été amélioré durant la révolution industrielle grâce à l'abnégation de quelques passionnés.

Un embout est introduit dans l'orifice nasal de la victime, relié par un mince cordon à l'autre extrémité, maitrisée par le bourreau. Celui-ci tente, par de brèves inspirations et sans pouffer de rire, d'extraire les invités indésirables de la narine. Jamais vraiment concluant mais jamais non plus apprécié par la victime, qui voue une haine farouche à l'objet dès le 1er sévice.

Plus connu aujourd'hui sous le nom de mouche-bébé.

Compromission

Un nouvel appel anonyme du CMECU* a été passé ce matin - le 3ème en moins d'une semaine. Jugeant les menaces sérieuses, il a été décidé, après de longues heures de réflexion, de céder un peu, mais pas trop.

Sache, mamie en colère

Que je ne me laisserai pas faire !

Petit Bateau au fond de l'eau

Rubrique "Bang Bang ! J'lance la tendance."

Fini Catimini, banni Armani Kids, à poil Kickers
Je viens d'être nommée modèle star d'une nouvelle ligne.
Inspirée bobo-rétro, née d'une pensée simplette:
On recycle ce qu'on a sous la main
Ce qui permet d'ajouter l'écolo au vintage.

Voici l'initiateur de cette idée, mon père.

Photo issue des archives de la fondation Cochard&Co Institute
© 1975

Par bonheur, le transat est introuvable.

la fête au village

Une fois de plus, on m'a demandé de refaire mes valises. Ca en devient presque lassant. Direction St Léger sous Cholet, haut lieu de la gastronomie puisque capitale mondiale du boudin.

Selon la rumeur, mon père, qui collectionne les bévues, aurait vécu près de 20 ans dans cette bourgade. Info que ma dignité m'empêche de vérifier.

Revenons à nos cochons : l'objectif annoncé était officiellement de fêter le départ à la retraite de papi météo. C'était vraiment me prendre pour une quiche que de croire que j'allais avaler toute crue cette histoire de pot de départ : une princesse ne se déplace pas pour si peu.

Bien sûr, j'avais raison puisque les 350 convives étaient en fait les membres historiques de mon fan-club, qui me suivent depuis ma naissance.

Si j'ai dû batailler ferme quelques minutes face à la concurrence intattendue d'une autre bête à poil, genre canidé sauvage et sans état d'âme, la salle entière fut conquise après cet épisode.

Le monde n'avait d'yeux que pour moi : aux crépitements des flashes succédaient les hourras. Le moindre signe de bonne humeur de ma part faisait entrer la foule dans une transe folle. Les plus acharnés rivalisaient d'ardeur pour obtenir en privé conseils ou bonne parole.

Bref, tu mets un bébé dans une soirée de pépés, et c'est le souk direct.

Et ce qui devait arriver arriva inéluctablement. A force d'abuser des cahouètes à l'alcool de fromage, mon estomac a flanché. Pour faire vite, une bonne vieille gerboulade en fin de soirée, ce qui m'a valu une réprimande parentale et un retour anticipé au bercail. Mes groupies attristées se sont alors contentées de l'ambiance torride des sérénades de troubadours marins. M'est avis que certains n'ont pas du rentrer bien frais.

le viking

Mais qui est-il donc vraiment ce barbare venu conquérir nos côtes avant de repartir les malles emplies d'or et de victuailles vers sa terre natale. Un être assoifé de sang ? Un sauvage sans pitié ? Un navigateur sans boussole ? Un grand blond avec d'immenses boucles d'oreille ?

Même pas : en fait, il est plutôt typé latino avec un petit coiffé-décoiffé du plus bel effet. Il ne grogne pas mais sourit. Il sent bon car il se lave les dents et le corps. Il a troqué son drakkar contre un Boeing 737.

En souvenir de ses ancêtres, il a quand même gardé quelques poils et la méchante habitude d'avaler n'importe quoi à n'importe quelle heure.

le collège fou fou fou

Après les calculettes, c'était au tour de ma mère d'aller me montrer et de faire son show au boulot. J'ai donc eu le droit à une visite au collège, avec pré-inscription à la clé . Là-bas au moins, les gens sont élégants : mon CPE préféré en Paul Smith, c'est la classe.

Pas le temps de s'attarder, une grande journée nous attend demain, avec la venue des vikings.

un peu de poésie, enfin

J'ai eu 2 mois hier. Et comment j'ai soufflé ma première bougie ?

Conseil d'amie : bien tendre l'oreille à la fin

Aujourd'hui était beaucoup moins drôle, j'ai dû passer avec mon père dans son usine, à la brigade des calculettes. C'est tout plein de grands qui passent leur temps moulés dans des transats rouge. Heureusement qu'il y a quelques bosseurs pour arpenter les couloirs. Et là bas aussi les incontournables hystériques qui crient à la vue de ma chevelure. Eh oui, ça arrive d'être pileux... même dans le dos.

Et le pompon, c'est le retour en métropolitain. C'est comme le train mais avec les trompettistes bulgares et quelques senteurs en plus.

Et faut pas l'énerver la mère fouettard dans ces moments. Là, elle matait un petit moustachu court sur pattes qui en était à son 3ème toussottement en moins de 5 minutes. Et au 6ème, elle a fini par lui mettre un triple coup d'boule balayette, en lui demandant poliment de garder ses miasmes bien au chaud dans un mouchoir.

God Save The Kingdom

1ère étape du Tour du Monde : la Belgique

Puisqu'il fallait bien commencer quelque part, j'avais dit "En route pour Bruxelles, berceau des civilisations". Daron et daronne avaient d'abord écarquillé leurs grands yeux fatigués, invoquant un nouveau caprice.

Puis ils étaient revenus à la raison en se rappelant que la présence d'un membre du clan dans cette plate contrée, ce qui leur éviterait de dispendieux frais d'hébergement.

Le relais étape se tenait au beau milieu des baraques à frites et autres vendeurs de gaufres. Mais quel luxe ! Un double lit trampoline avait été spécialement été installé pour assurer mon confort.

Il avait été dit que j'y rencontrerai mon cousin Thomas ce jour là. D'apparence docile, le petit blondinet s'est spécialisé dans le jet d'objets en tous genres, appliquant à la lettre le célèbre adage belge : " si je t'attrape, je te lance".

Un jeu d'apparence anodine, jusqu'au moment où il m'a confondue avec sa balle bondissante. Je n'ai dû ma survie, après 5 rebonds, qu'à l'intervention musclée du tenancier de l'auberge. Pour le moment, je dois déclarer forfait en raison d'un différence de corpulence assez manifeste.

Mais tu ne perds rien pour attendre mec, on rigolera bien avec ton accent dans quelques mois.

Autre moment inoubliable : la rencontre du Maître bloggeur, reconnaissable à son bonnet étoilé. D'habitude peu enclin à la conversation, il avait exceptionnellement fait une escapade pour me rencontrer, après avoir franchi les lignes wallones au péril de sa vie et en présence de 2 gardes du corps seulement.

Warre et sa garde rapprochée

Souvenirs de vacances

Lettre au Père Noël

Salut Santa. Je ne suis pas encore certaine d'avoir été gentille cette année, je n'ai que 58 jours. Je sais aussi que tu ne sors pas ton charriot avant décembre. Ce serait quand même drôlement sympa si tu pouvais me faire une avance sur le prochain Noël. Fais moi une fleur s'il te plaît : offre moi un nouveau père.

réalisé sans trucage

merci Thomas

Prolongations

Breaking news : on a retrouvé la petite princesse qui pète !

Alors qu'on était sans nouvelles d'elle depuis quelques jours, elle est réapparue. Son absence prolongée depuis son équipée bayonnaise avaient fait naître les rumeurs les plus folles. La suite avec le récit de notre correspondant local, dont la quête acharnée a permis de mettre fin au mystère.

"C'est ici, où seul le grondement des vagues vient perturber la quiétude, que se cache au milieu des pins une maison verte accrochée aux dunes. On y vient a pied, on ne frappe pas etc etc. Ceux qui vivent là ont sacrément du bol.

C'est donc ici que miss Disco a décidé de fuir l'exaltation mondaine de la capitale, trouvant refuge chez de richissimes amis. D'aucuns avaient émis l'idée d'une cure de désintoxication suite aux nombreuses visites de bar basques. D'autres suggéraient un enlèvement contre rançon par le gang des mamies en colère.

Point de tout cela en réalité. Selon toute vraisemblance, il s'agirait d'une retraite mystique probablement accompagnée d'un usage abondant de substances psychotropes.

le trône, réservé aux plus assidus des adeptes

séance collective de méditation dédiée au dieu Soleil

Techniques d'élévation (inspirées par le cirque Gruss)

atelier peinture

sea sun & poussette, rien de plus... du coup, c'est siesta a gogo

l'auberge espagnole

J'ai débarqué dans une communauté autogérée et libertaire, avec des nouveaux copains :

Chloé, 5 ans à peine, qui tient la boutique d'une main de fer

son père basquo-sénégalais expatrié outre-Manche Olivier 'Godfather' Montchougny,

le coloc' cartésien en exil loin de la Ville rose, Jérôme G.

Et comme on s'ennuyait, on a rien trouvé de mieux que de d'inviter d'autres squatteurs fous pour animer la soirée. En clair, une bonne bande de réfugiés pour partager chansons et etorki.

Si on dispose à gogo de M&Ms et de patxaran, en revanche on manque de bande passante... faudra attendre quelques jours pour plus de détails.

Droit de réponse

Ce message fait suite aux menaces répétées du CMECU - le Comité des Mamies En Colère Ulcérées - reçues ce jour-même et retranscrit intégralement ci-dessous :

" Suite à la diffusion d'images grotesques de notre tendre petite fille et conformémement à la décision du Politburo de la cellule des Pays de Loire, Nous, mamies en colère, exigeons ; - le retrait de toute image ayant pu porter préjudice à l'honneur de la camarade Zoé - le renvoi immédiat du rédacteur en chef - l'arrêt dans le futur de tout autre commentaire sarcastique."

Ne voulant pas céder à la censure, mais néanmoins soucieuse d'élargir mon lectorat, je poste ici une série de clichés qui sauront faire l'unanimité parmi mes amies, les mamies.

la petite fille et la mer

a y est a y est, j'ai vu l'océan !

Et aussi fait des randonnées dunaires, senti des huitres, fait un grand show dans mon 1er resto, pleuré en 407 break et maté mon 1er coucher de soleil.

grand jeu : trouvez-moi !

Curieux, ces hôtes.

Thomas, c'est un chasseur-geek. Du genre de ceux qui ont renoncé à la gloire pour redevenir un vrai ermite grognon Pour arrondir ses fins de mois, il fait des tours de chant dans les bals dans la région et à l'occasion il devient troubadour. Faut avouer qu'on n'a pas l'occasion de rire tous les jours à Hourtin.
Fainéant invétéré, il sait tout de même tirer profit de ses longues journées de solitude pour parfaire ses talents de marmiton.

Demain, on parle de tata Henri III...