lundi 17 août 2009

Ile déserte

Un petit séjour aventure pour finir, au milieu des monstres ...








Une petite photo de famille ? Ca sent le retour au bercail.

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mercredi 12 août 2009

Pas facile comme vie


Alors que trouve-t-on à l'autre bout du monde ? Pour le savoir, il faut déjà l'atteindre, et ce n'est pas le plus facile, l'homme civilisé ayant laissé peu de traces dans ces espaces arides.



On y trouve forcément des îles paradisiaques et des paysages énigmatiques.

Ici la Rivière Bleue

et Ouvéa


Mais la vie peut parfois être cruelle. Jugeant assez judicieux de fuir une météo peu clémente et la guerre civile en cours dans le reste du pays, nous sommes réduits à prendre le chemin du Sud. (la voie Nord étant, je le rappelle, bloquée par une troupe de syndicalistes sanguinaires). Direction Port Boisé, qui n'est pas un port et est encore moins boisé, mais est restera célèbre pour sa spécialité de moustiques d'hiver : 17 vilaines boursouflures en quelques heures, mettant à mal un bronzage si chèrement acquis en pays kiwi.

Seul échappatoire : prendre la mer pour aller croiser des crabes des cocotiers, plus sympa. Et là, la tuile : record absolu de 39,6° C. Pas sur la plage mais sous le body. Juste le temps d'aligner 4 patés de sable entre deux siestes.


mercredi 5 août 2009

la révolution qui vient

Karl Marx a décidé de me pourrir les vacances.

Impatiente de quitter la pluvieuse Nouméa, je décide tout le monde à rejoindre les cocotiers des idylliques îles Loyauté. Lever militaire à 5h du matin. Biberon en bandoulière et tongs sur le dos, la joyeuse troupe prend la direction de l'aéroport. Presque pas une âme qui vive lorsque soudain, au loin, des milliers de voitures stoppées nettes en pleine ligne droite. Migration de tortues protégées ? Chute de météorite ? Que nenni. Juste une troupe de syndicalistes qui font griller des saucisses sur des pneus (refusant au passage de m'en céder une alors que mon estomac criait une nouvelle fois famine). L'avion est parti, pas nous. Plus de gaz, plus de farine donc bientôt plus de gâteaux. Reste la piscine, sous les gouttes. Je vis des moments difficiles.


dimanche 2 août 2009

Robinsons




C'est à n'y rien comprendre. Mes bienheureux concepteurs, chantres de la bobo-bio attitude, me font reprendre un énième vol transpacifique. Motif avancé : aller à la rencontrer de deux tontons que personne n'a jamais pu approcher, jadis seuls membres d'une de ces dernières sociétés primitives que les anthropologues s'arrachent.

Le premier, aventurier de profession, a atterri sur le sol calédonien il y a quelques temps déjà, poussé par son village entier à venir faire fortune sur le caillou. Chargé de trouver richesses et femmes, il ne donna aucune nouvelle. Et pour cause puisque, jusqu'à l'arrivée de cet invité inattendu, le second tonton était le seul et unique habitant de l'île, ne devant sa survie qu'à ses talents de chasseur-cueilleur-jardinier-plombier.



Une découverte providentielle et inattendue allait fondamentalement changer la vie de nos deux compères et de leur lieu de vie. Lors d'une banale chasse à la banane, l'un d'entre eux découvrit au détour d'une mangrove une holothurie géante. Cet épisode fixe le début de l'ère moderne de la Nouvelle Calédonie, avec ce que les historiens nomment communément Ruée vers le Concombre de mer. Attirés par les espoirs les plus fous de richesse, des colons affluèrent de toutes les contrées environnantes vers ce nouvel Eldorado, bâtissant huttes et chemins de terre.

Malgré les égards dûs à leur découverte, nos deux héros surent rester humbles et discrets. L'un devint guide champêtre et spirituel, l'autre soigneur. Un cocotier géant fut sculpté en leur honneur, mais fut emporté par une attaque de rennes. Voilà en résumé ce que j'ai pu retenir de l'histoire qui m'a été contée.

Après 4 jours de marche, nous sommes parvenus à retrouver ces pionniers.






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