dimanche 20 janvier 2008

Home sweet home


Finies les vacances, retour chez les fous : en guise de comité d'accueil, je retrouve mon paternel qui joue au docteur, tout seul. Il a mué, il me fait peur. Il dit que ça s'appelle la ringite ; j'ai vérifié, ça n'existe pas. Un bon vieux pet au casque plutôt.


Devant l'ampleur des dégâts, nous décidons de nous adonner aux joies du shopping, activité qui nécessite en ces jours de soldes une dextérité extrême dans le maniement de la poussette. Après avoir slalomé entre les vendeuses de charme de la rue St Denis, les porteurs de sacs H&M et autres vélibistes futurs polyhandicapés, nous voilà au café Starbucks du coin, entourés de jeunes louveteaux boutonneux venus tâter du rêve américain.



Ah, que c'est bon de revenir à la capitale, avec ses poussettes 4x4 de riches qui entravent la libre circulation des nourrissons. Sans parler des inconnus insistants qui s'immiscent dans ma vie privée. C'est toujours la même chose :
- l'importun(e) : "ooooooooooooooooohhhhhh quel bel enfant, il est mignoooon ! Et quelle chevelure ... il est né comme ça ?"
- moi au fond de la poussette, en silence : "non non débile, c'est une perruque de star prêtée par Tatie B. pour taper dans l'oeil des directeurs de casting."

-
l'autre : "il est tout jeune non ?"

- moi : "6 ans 1/2, mais j'ai des problèmes de nanisme dus à une malformation congénitale générée par une conception quelques peu bâclée."
Ras la couche, ça se renouvelle 15 fois par jour.



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