chlorophylle

partie 3 jours au vert
chasser le ver de terre

sans oublier le copyright : Claudio Monet

Point soleil

Non contente d'avoir confisqué ma thyroïde, la loterie génétique a également oublié le gêne 'teint halé'. Soucieuse de mon apparence à l'approche de la saison estivale et n'ayant pu partager le coin de serviette ensoleillé de Tatie B. à Hossegor, je me devais de réagir.

Il me fallut d'abord trouver un modèle. Facile, papi météo reste LE spécialiste du changement de couleur. Et comme il passe sa vie en vacances, la référence était toute trouvée.

Restait à trouver le remède miracle. Et c'est là que Dame Carotte fait son apparition. Dure à avaler, mais résultats assurés, enfin, j'espère ... Seul résultat tangible pour le moment, j'ai explosé le pantalon.

Mme Gaëlle, ce superbe T-shirt collector a pour fonction première de faire peur aux trop nombreux obsédés qui me harcèlent pour que je sois leur amie sur Facebook. Il y a un moment où il faut savoir dire STOP.

concert privé

Un peu d'imagination. Un père est loin du domicile, probablement saoul comme un moldave. Une mère réfugiée dans son abri-couette pour une session longue durée. Et moi seule face à mon destin et au désormais célèbre hoche-rouge-qui-roule. Que faire ?

La mauvaise solution consisterait à faire partager ma solitude au travers de grands hurlements stridents. Mais mère-marmotte ne l'entend pas de cette oreille, et a donné consigne de ne la réveiller qu'en cas d'extrême urgence - les deux seuls cas recensés à ce jour étant l'étape précédant la digestion et celle qui éventuellement la suit trop précipitamment.

J'use donc de mon intelligence naturelle et, me rappelant vaguement avoir été enthousiasmée par un essai sur le Moyen Age, décide donc d'apprendre à jouer de la crécelle. Drôle d'idée, j'en conviens, mais ne fait pas qui veut avec de si petits moyens.

Fière de cette approche concluante, je décide alors illico de partager mes connaissances avec quelques amateurs de bon son. Un groupe est né !

Z : Bon, là, tu vois, tu actionnes la partie supérieure de l'instrument, d'un va-et-vient sec et régulier, permettant un tournoiement harmonieux
LN : c'est à dire ? ?
Z : tu secoues le truc, quoi

limaçon

Pas d'affolement ! Je n'en suis qu'aux prémisses. Car avant de pointer son bout d'émail à la lumière du jour, madame la dent poursuit un bon bout de chemin et vous pourrit la vie. Bien tranquille au chaud, elle rêve d'une biscotte. Pour patienter, la festive se dodeline dooouuuccceeemmmeennt. Et moi, j'en suis réduite à manger de la girafe. Sinon, c'est direct la production d'hectolitres de bave, la serpillère autour du cou et les regards réprobateurs sur mon visage. En bref, tu ramasses, tu fais la limace et ça t'agace.

Et ce qui pourrit ma vie flingue mes nuits.

Mais pas que la mienne ...

le monde merveilleux des enfants

Zoé : vas-y, vas-y cousin, colle-moi la bise, fais pas le timoré !
cousin Thomas : j'peux pas, y'a des caméras partout
Z : pas grave, c'est pour les parents : ils feront des photos ratées et après ils seront contents
T : mmouais, mais j'en ai déjà fait plein des comme ça
Z : et bien pas moi, alors tu prends sur toi. En réparation du souk que tu viens de mettre
T : tu parles, c'est super mal rangé chez toi. J'ai quoi en échange ?
Z : la clé USB que tu viens de chiper et de mettre dans ta poche
T : (gloups) bon les anciens, on se casse ? C'est malsain ici. Vous z'avez pas des devoirs du soir ?




Zoé : salut, t'es qui toi ?
Céleste : salut, Céleste, comme la voûte
Zoé : moi c'est Zoé, tu fais quoi dans la vie ?
C. : tambourin dans un orchestre philarmonique. Et toi ?
Z. : rien, enfin si un régime ; donc je glande en attendant des propositions de mannequinat.
C :et t'arrives à faire l'alphabet en rotant après le bib' ?
Z : non, je pète, c'est tout. Mais dis, elles sont sont top classe tes lunettes, elles viennent d'où ?
C : une vente ultra-privée Vanessa Bruno, Tu veux l'adresse ?
Z : non, mais si tu veux me prêter ton bouquin Tchi-Tchi, je l'ai pas encore lu et les chroniques sur France Culture sont dithyrambiques
C : no problemo.

Paris Plage

Le jour venait de poindre et certains dansaient encore. Et déjà c'est l'heure du bain : je me retrouve dans une piscine géante sur les traces du grand Johnny (Weissmuller), enchaînant sans relâche les longueurs sous le regard ravi mais embué de mes deux maîtres-nageurs.

Motivée par un incroyable paquebot bicolore, j'ai pu épater la galerie avec mon élégante brasse coulée, pendant que mes accompagnateurs reluquaient honteusement les corps dénudés de leurs homologues.

la boum

la photo 'CMECU' du jour

Mission : organiser un anniversaire surprise

Technique : convoquer la victime la veille pour un concours de vocalises, en poussant le vice jusqu'à simuler des paniques incontrôlées à base de sanglots longs, de langueurs monotones et de très courtes phases de sommeil. Un rôle de composition qui frise la nomination aux prochains BMA (Baby Movies' Awards).

Résultat : mitigé
- à force de faire la maligne pendant des heures, je suis tombée morte d'épuisement
- l'effet de surprise fut total au cours d'une soirée ENNNORME, où tout le monde a pu danser samba et salsa. Sauf moi faute de partenaire à ma petite taille.

Tapis rose

On a fini le tournage par une petite soirée chez la Panthère Rose, qui vit dans une grande maison toute neuve et ... rose, et dont la fille refuse obstinément de s'habiller en bleu, forcément.

Puis vint l'heure de partir, non sans avoir tenté d'expliquer à mon père les phénomènes de houle et l'influence lunaire sur les marées. Faut dire qu'avec ce qu'il a ramassé comme vagues sur la caboche en tentant de faire comme Kelly Slateruss, y'avait du pain sur la planche (de surf, j'ai osé !).

Tapis rouge

Non, non, non, pas de club Mickey pendant 5 jours, mais bien en plein tournage sur une plage déserte , incognito.

Je participais à une fresque romanesco-historique mêlant humour, amour, surf, émotion, disco, suspens, saucisses et golf. Un opus expérimental à la frontière des possibles, entre Baywatch, Saturday Night Fever, Shining et La Croisière S'amuse.

Une oeuvre déjà acclamée car orchestrée de main de maître par le célèbre et désormais paparazzé Manu C., fuyant à l'occasion les frasques d'Hollywood (où il est plus connu sous le nom de Tatie B.).

De belles images valant plus que de vains mots, laissons s'exprimer le maître qui s'adresse à ses acteurs pour leur expliquer les subtilités du scenario.

Qui dit superproduction dit pléiade de starlettes et de superhéros. Avec, par ordre d'apparition :

l'homme invisible


l'enfant-star

Kelly Slateruss

Rien de cela n'aurait bien évidemment été possible sans le magnifique décor gracieusement prêté par Don Romain de Villemomble, qui, depuis une apparition remarquée dans Big Foot, se pose en mécène philantrope du monde du cinéma. Il est ici accompagné des étoiles montantes Catherine de Stutzheim et Mme Martine Slateruss.

Notons la présence de l'éminente conseillère historique Valeria Gatino, déjà remarquée au générique de Ben Hur et Chapi-Chapo. Bien que plébiscitée de toute part, elle a su résister aux sirènes de l'argent facile - un remake de Tintin au Congo - pour se consacrer à la beauté de l'Art.




Je salue aussi l'équipe technique, et tout particulièrement ma coiffeuse-maquilleuse attitrée ainsi que l'incontournable responsable frisé de la logistique et du son.

Et parce que de telles images sont rares, je finirai avec cette remarquable direction d'acteurs. Si parfaite que l'un d'entre eux se transcende et réalise une admirable imitation de grenouille.

Sur la route

Je suis partie m'abandonner spirituellement quelques jours dans le désert...

En attendant un hypothétique retour, un indice pour ceux qui hésitent encore
( tata poisson-qui-sent est pour le moment la plus proche) :

On sort le rôti...

Le maigre public de ce blog comptant quelques amateurs de jeux cérébraux, il est aujourd'hui proposé une énigme intitulée maikeskessai ? Que représente donc la photo ci-dessus ?





Il fait beau, on a sorti la tenue de bal pour aller danser ohé ohé sous les cerisiers. Chez un jeune couple vivant dans un manoir somptueux aux portes de la capitale.

Le bob, la crème indice 180, les tongs, les sunglasses, le Ricard et le boulodrome, tout y était.

Avec Najet, c'est chouette

Les résultats sont tombés. La grande gagnante est donc Najet, qui remporte le privilège de me tenir compagnie jusqu'à la sortie des classes.

Désolée Valérie, tu étais disqualifiée direct avec un tel prénom. Mais ne perds pas espoir, tu pourras toujours te faire la main sur mes couches la semaine prochaine, en attendant Bob(ette) d'Hourtin.


La série du monde merveilleux des parents maboul continue.

Mieux que le cirque Pinder et Space Mountain réunis, voici le Yopopop paternel, une variante locale du Yodele tyrolien. Du genre qui vous fait rire... ou vomir, c'est selon.

Zoaddle

Au détour d'un troquet, je suis tombée nez à nez avec un énergumène ressemblant étrangement à mes potes les bébés apôtres. Seul hic : il a au moins trois décennies de plus que moi, donc hors catégorie ! Je ne comprends plus rien. Ca le fait marrer de garder son duvet de nourrisson ?

Du coup, Alice est frustrée : elle va se marier et toute sa vie elle a rêvé d'un prince touffu du crâne, style coupe mulet. Et manifestement Fred s'éloigne du stéréotype. En me voyant, les doigts de la fée n'ont fait qu'un tour.

Explication du titre pour les boulets : le footeux du dessus se nomme Waddle, d'où un subtil jeu de mot fondé sur la contraction des deux noms ; comme dirait l'autre : MUAHAHAH