jeudi 6 janvier 2011

à moins 20°, tu perds tes mains


L'habitant de Boboland n'étant jamais à court d'idées farfelues et pas à une contradiction près, il fuit la Capitale pour se réfugier près du Pôle Nord.



Certes il fit beau, mais on repassera pour le teint hâlé.


Une fois qu'on a mangé tout le saumon, enfilé les cervoises, déballé les paquets et vu la neige, on se demande ce qu'on va bien pouvoir faire. Derrière moi retentit un cri : Allez, on sort ! Quoi, dans la neige, là dehors ? Pas moyen ! Mon épiderme va geler sur place, laisser des traces indélébiles sur ma peau et on devra m'amputer des doigts, pourrai plus manger etc etc.

Parce qu'en plus, il faut vite se décider. A peine le temps d'enfiler 2 doudounes et des bottes en kevlar, hop, voilà le soleil qui se recouche. D'accord, on y va, et qu'est ce qu'on voit ? De la neige, de la neige, de la neige. Et des glaçons aussi.


On m'avait promis du sensationnel, je me retrouve au paradis de l'otarie. Seule consolation : je sais désormais que je serai probablement un jour championne du monde de combiné nordique. Il me reste juste à comprendre comment accélérer avec ces planches sous les chaussures en particulier (et dans la vie en général). Héritage génétique, je vous dis.

Aucun commentaire: