Le voici donc. L'enfant roi. De l'envahissement. Poussant des cris stridents et couvert de présents. Sans cesse à l'affût du moment calme pour se lancer dans un joyeux concert. Incapable d'assumer sa solitude plus de dix minutes.
Je sens bien que c'est compliqué pour les auteurs du forfait, dès le matin, à la taille de leurs petits yeux rougis. Là, je sais déjà le nombre de sanctions qui vont tomber. Parce que la patience à tendance à se perdre dans le joli foyer : finis les interminables repas à compter les petits pois, les tergiversations précédant toute excursion, les heures passées à enfiler deux mitaines. Maintenant, c'est organisé et minuté, au moins dans l'idée : corvée de rangement et partage de la baignoire. L'enfer a bel et bien commencé.