mercredi 5 août 2009

la révolution qui vient

Karl Marx a décidé de me pourrir les vacances.

Impatiente de quitter la pluvieuse Nouméa, je décide tout le monde à rejoindre les cocotiers des idylliques îles Loyauté. Lever militaire à 5h du matin. Biberon en bandoulière et tongs sur le dos, la joyeuse troupe prend la direction de l'aéroport. Presque pas une âme qui vive lorsque soudain, au loin, des milliers de voitures stoppées nettes en pleine ligne droite. Migration de tortues protégées ? Chute de météorite ? Que nenni. Juste une troupe de syndicalistes qui font griller des saucisses sur des pneus (refusant au passage de m'en céder une alors que mon estomac criait une nouvelle fois famine). L'avion est parti, pas nous. Plus de gaz, plus de farine donc bientôt plus de gâteaux. Reste la piscine, sous les gouttes. Je vis des moments difficiles.


1 commentaire:

mum de goulaine a dit…

Même ton charme n'a pas réussi à faire plier ces rebelles enflammés. Espérons des lendemains plus propices... sans nuage.