jeudi 24 décembre 2009

Deuzan ?


Luge à St Moritz ? Half-pipe à Aspen ? Grimpette du mont Ventoux ? Pas de tout. Juste une de ces expériences débiles, consistant à se rendre à la crèche en vélo déguisée en eskimo. Du no limit sur deux kilomètres : pas de frein, aucune visi et des morceaux de sorbet qui viennent du ciel.


Le jeu en valait la bougie d'anniversaire : ma vaillance fut récompensée par cinq gâteaux en trois jours, et sans la présence du gros barbu rouge et blanc. Ca sent l'embrouille : ils sont gentils avec moi, m'offrent robot lapin-vert, peluches multicolores, feutres indélébiles, me donnent du choco tous les jours. Je sens qu'ils ne vont pas tarder à m'envoyer à la mine.

Au passage, quelqu'un sait ce que signifie ce signe ?
Ponctué d'un grotesque et appuyé 'deuzan' ?
J'ai assez l'impression d'être un génie comique quand je le fais.
Ils sont tous là : OH AH, c'est extra. J'comprends pas.

jeudi 10 décembre 2009

lundi 30 novembre 2009

encore l'avion ?!!




Ah, ce fut un bo(bo) voyage. Tout droit sorti de l'imaginaire Duchenien. Un restau à Copenhague, ça faisait longtemps... Et aller-retour direct en 48h, mieux que Marrakech et plus tendance que Berlin.



Ce fut aussi un beau-beau mariage, où j'étais forcément la plus belle pour aller danser ohé ohé, même si le destin m'a fait chuter sur un cageot de champ' égaré. Pas facile de trouver de l'éosine Dior un samedi chez les Harengs.


Bilan carbone carbonisé jusqu'à la fin de l'année. On reste au foyer, en attendant les agapes du père barbu. D'ailleurs, si quelqu'un pouvait leur dire, aux plus de 12 ans, d'arrêter de me bassiner avec le gros poilu, ses lutins ridicules et ses rennes enragés. Bien sûr que je veux des cadeaux, et des tonnes. Mais pas besoin de m'expliquer un truc débile du style 'le bonhomme de Noel va s'arrêter devant chez toi, descendre par la cheminée et te livrer des présents plus vite que le livreur de sushi'. Si encore il savait prendre l'ascenseur, je comprendrais, mais là il va rester coincé dans le conduit avec ses bottes.


mardi 17 novembre 2009

Automne à Paris


Quand je vous dis que la vie n'est pas facile tous les jours dans le bidonville...






dimanche 8 novembre 2009

Parents indignes



No comment, cherchez simplement les erreurs...



Petit rappel du contexte pour les étourdis. Au cours d'une belle journée anodine, on me glisse à l'heure de la sieste : "dis au revoir à ton père, il part dans des contrées lointaines pour le boulot, il sera parti à ton réveil". Diantre, me dis-je alors, il va à Limoges chercher des indices. Un jour passe, puis deux, puis plein... et toujours pas de nouvelles de mon maître de chant.

Et puis un autre beau matin, mère-en-vacances s'empresse de faire les valises, me contraint à prendre le train aux aurores puis me lègue aux ancêtres choletais en m'indiquant seulement qu'elle partait pour quelques jours pour des raisons professionnelles.

Leur activité cérébrale n'a pas du être des plus intenses...

lundi 12 octobre 2009

Marathon à Rueil Malmaison


Qu'on se rassure, je ne suis ni maltraitée, ni emprisonnée. Le rythme trépidant de la vie parisienne a simplement repris ses droits, me laissant peu de répit entre les 18 km de vélo journaliers, les repas qui durent une éternité et les couches à laver. Le weekend, il faut en plus que je teste personnellement 27 canapés pour élire celui qui sied le plus à ma hauteur de pieds.


Bon, il y a aussi les joies des rendez-vous entre copines au milieu de la forêt. Faut dire que ca change légèrement du caniveau parigot : les joggers remplacent les camions-poubelles, les pigeons sont déguisés en écureuils et on peut facilement commencer une collection de glands sans risque de se prendre un scooter en pleine face.


dimanche 4 octobre 2009

A la redécouverte de nos belles régions : on repasse par la Touraine


La dernière fois, on avait laissé un roi Arthur chancelant, incapable de monter le moindre petit baudet, même en peluche. Et là on découvre un habile cavalier, qui a nettement agrandi son territoire, se rend 3 fois par jour au Simply Market du bourg pour s'enquérir de la santé de ses vassaux et qui a débuté une incroyable croisade contre des ennemis insoupçonnés : les poubelles.

Et qui dit pouvoir grandissant dit festoyades de luxe. Ma diététicienne est ravie.


mardi 22 septembre 2009

transition



Derniers moments de quiétude. Avec invitation chez des néo-ruraux qui ont été plus forts que le loup et sont parvenus à rattraper un des trois petits cochons. Et ont réussi l'exploit de transformer un champ de bouses en camping de luxe. Chapeau bas !



Pour le reste, qui dit grande reprise dit séminaire de réadaptation option je me comporte en société. Coach personnel, sessions vidéo, pédagogie répétitive : ils ont mis le paquet. Pourvu que ça marche (surtout pour le parquet).


lundi 14 septembre 2009

Forcat des tropiques



Ces vacances, en fait, c'était bien la galère. En fait, il n'était question que de rando et de marche. Des heures de marche forcée. Au détriment des règles élémentaires des droits de l'enfant qui veut jouer au puzzle tranquille plutôt que contempler des gros cailloux enneigés.








mardi 8 septembre 2009

De l'incidence de vols long courrier sur ma nature humaine

Petit retour en arrière

Après 11h de vol, la fête est moins folle


Après 13 nouvelles heures de genoux parentaux et quelques nouilles chinoises, le monde est forcément plus beau



mardi 1 septembre 2009

en travaux

A venir très bientôt, demain peut être, la série 'tout ce que vous n'avez pas encore vu mais qu'on vous montre quand même parce que sinon ça ne sert à rien de revenir avec 450 gigas de photos'

Déjeuner dans l'eau


Dur, dur, le retour sur le bitume...



lundi 17 août 2009

Ile déserte

Un petit séjour aventure pour finir, au milieu des monstres ...








Une petite photo de famille ? Ca sent le retour au bercail.

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mercredi 12 août 2009

Pas facile comme vie


Alors que trouve-t-on à l'autre bout du monde ? Pour le savoir, il faut déjà l'atteindre, et ce n'est pas le plus facile, l'homme civilisé ayant laissé peu de traces dans ces espaces arides.



On y trouve forcément des îles paradisiaques et des paysages énigmatiques.

Ici la Rivière Bleue

et Ouvéa


Mais la vie peut parfois être cruelle. Jugeant assez judicieux de fuir une météo peu clémente et la guerre civile en cours dans le reste du pays, nous sommes réduits à prendre le chemin du Sud. (la voie Nord étant, je le rappelle, bloquée par une troupe de syndicalistes sanguinaires). Direction Port Boisé, qui n'est pas un port et est encore moins boisé, mais est restera célèbre pour sa spécialité de moustiques d'hiver : 17 vilaines boursouflures en quelques heures, mettant à mal un bronzage si chèrement acquis en pays kiwi.

Seul échappatoire : prendre la mer pour aller croiser des crabes des cocotiers, plus sympa. Et là, la tuile : record absolu de 39,6° C. Pas sur la plage mais sous le body. Juste le temps d'aligner 4 patés de sable entre deux siestes.


mercredi 5 août 2009

la révolution qui vient

Karl Marx a décidé de me pourrir les vacances.

Impatiente de quitter la pluvieuse Nouméa, je décide tout le monde à rejoindre les cocotiers des idylliques îles Loyauté. Lever militaire à 5h du matin. Biberon en bandoulière et tongs sur le dos, la joyeuse troupe prend la direction de l'aéroport. Presque pas une âme qui vive lorsque soudain, au loin, des milliers de voitures stoppées nettes en pleine ligne droite. Migration de tortues protégées ? Chute de météorite ? Que nenni. Juste une troupe de syndicalistes qui font griller des saucisses sur des pneus (refusant au passage de m'en céder une alors que mon estomac criait une nouvelle fois famine). L'avion est parti, pas nous. Plus de gaz, plus de farine donc bientôt plus de gâteaux. Reste la piscine, sous les gouttes. Je vis des moments difficiles.


dimanche 2 août 2009

Robinsons




C'est à n'y rien comprendre. Mes bienheureux concepteurs, chantres de la bobo-bio attitude, me font reprendre un énième vol transpacifique. Motif avancé : aller à la rencontrer de deux tontons que personne n'a jamais pu approcher, jadis seuls membres d'une de ces dernières sociétés primitives que les anthropologues s'arrachent.

Le premier, aventurier de profession, a atterri sur le sol calédonien il y a quelques temps déjà, poussé par son village entier à venir faire fortune sur le caillou. Chargé de trouver richesses et femmes, il ne donna aucune nouvelle. Et pour cause puisque, jusqu'à l'arrivée de cet invité inattendu, le second tonton était le seul et unique habitant de l'île, ne devant sa survie qu'à ses talents de chasseur-cueilleur-jardinier-plombier.



Une découverte providentielle et inattendue allait fondamentalement changer la vie de nos deux compères et de leur lieu de vie. Lors d'une banale chasse à la banane, l'un d'entre eux découvrit au détour d'une mangrove une holothurie géante. Cet épisode fixe le début de l'ère moderne de la Nouvelle Calédonie, avec ce que les historiens nomment communément Ruée vers le Concombre de mer. Attirés par les espoirs les plus fous de richesse, des colons affluèrent de toutes les contrées environnantes vers ce nouvel Eldorado, bâtissant huttes et chemins de terre.

Malgré les égards dûs à leur découverte, nos deux héros surent rester humbles et discrets. L'un devint guide champêtre et spirituel, l'autre soigneur. Un cocotier géant fut sculpté en leur honneur, mais fut emporté par une attaque de rennes. Voilà en résumé ce que j'ai pu retenir de l'histoire qui m'a été contée.

Après 4 jours de marche, nous sommes parvenus à retrouver ces pionniers.






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