jeudi 20 novembre 2008

le retour de l'exilé

Je me suis dis : "maintenant qu'on a les trous, on peut fonder un squat". Et les candidats n'ont pas tardé à se manifester. Car ce pays regorge de néo-provinciaux qui, partis mener une vie paisible outre Seine, sont atteints d'une nostalgie soudaine de la vie mondaine parisienne.

Exemple : le grenoblois. Petit mais robuste, il fait moins le fier quand il se rend compte que , tout là bas, il fait très froid. Il revient se réchauffer dans les tunnels du métro. Mais il n'a pas de maison. Alors il accepte les tâches les plus ingrates pour se faire héberger.


Et pendant ce temps, les Cocharduchêne sirotent paisiblement des mojito au troquet du coin. Non, je blague. Ils rebouchent les trous.

1 commentaire:

AlFred a dit…

Merci très chère pour ton accueil et ta bonne humeur permanente! Prochaine étape : on t'emmène au truskel ;o)
Tu es la bienvenue dans les Alpes, une polaire quechua sur mesure t'attend dans la penderie!